1 - Introduction
2 - Présentation du modèle du cours
3 - Le langage algébrique
3.1 La Projection (Sélection de colonnes
3.2 La Sélection (Sélection de lignes)
3.3 La Jointure
3.4 Tri
3.5 Les autres opérations
3.6 Compositions des opérations
4 Le langage SQL
4.1 Présentation
4.2 Historique
4.3 Les conventions
4.4 Le langage d’interrogation des données LID
4.4.1 La clause SELECT
4.4.2 La clause WHERE
4.4.3 La notation pointée
4.4.4 La jointure
4.4.5 Les Sous interrogations ou Select imbriqués
4.4.6 Les opérateurs UNION et INTERSECT
4.4.7 Les fonctions d’agrégation:
4.4.8 Les clauses GROUP BY ET HAVING:
4.4.9 La clause ORDER BY
4.4.10 Les pseudonymes ou alias
4.4.11 Les fonctions
4.4.12 Les champs calculés
5 Exercices
1 Introduction
Dès le début de l’informatique, on a voulu construire des systèmes pour effectuer des calculs (équations différentielles, calcul matriciel,...). Aujourd’hui, la tendance actuelle est la gestion de grandes quantités d’informations. Un des soucis majeur a été de gérer et de traiter ces informations de façon simple. Dans ce but, deux méthodes ont été créées : Une mathématique (le langage algébrique), et une plus opérationnelle pour les utilisateurs (ou les informaticiens) le langage SQL.
2 Présentation du modèle du cours
Pour les exemples nous nous appuierons sur le modèle relationnel suivant :
VEHICULE (Code, Type, M arque, Puissance)=> les types de véhicule GARAGE (Code, Nom, Adresse, Ville, Cpostal, Marque) => les garages PLAQUE (Immat, CodeV#, Nom, Prenom, Adresse, Vile, Cpostal, Date)=> véhicules immatriculé
CodeV# de PLAQUE est clé étrangère et référence Code de VEHICULE.
Le jeu d’essai :
Table VEHICULE
Table GARAGE
Table PLAQUE
La représentation Type Access
3 Le langage algébrique
C’est un langage théorique conçu par le mathématicien américain Codd en 1970. Il fait appel à des opérations élémentaires qui manipulent les tables ainsi que leurs données. Il prépare la conception de requêtes qui seront traduite en SQL.
Il est composé de 2 types d’opérateurs :
- Relationnels : Sélection, Projection, Jointure et Division.
- Ensemblistes : Union, Intersection, Différence.
o Le résultat de l’opération est une table.
o Chaque opération est décomposée.
o Il n’existe pas de norme de représentation pour représenter ce langage.
Les principales fonctions exploitées sont la projection, la sélection, la jointure et le tri.
3.1 La Projection (Sélection de colonnes)
Elle permet de sélectionner certains attributs de la relation.
Aucun doublon n’apparaît.
Ex :
RESULTAT = PROJ (GARAGE , Ville)
Fournit une table composée des Villes de la table GARAGE.
3.2 La Sélection (Sélection de lignes)
Elle consiste à sélectionner des enregistrements qui vérifient les critères énoncés dans la requête.
Ex :
RESULTAT = SEL (GARAGE, Marque = "Renault
Fournit une table composée des Garages dont la marque est "Renault"
3.3 La Jointure
Elle consiste à rapprocher 2 tables ayant un champ commun. On obtient une relation dont les données sont celles obtenues par concaténation des données des 2 tables et qui vérifient le Critère de jointure.
Ex :
RESULTAT = JOINT(VEHICULE, GARAGE, GARAGE.M arque = VEHICULE.M arque)
Fournit une table associant à chaque garage de la marque la voiture de la marque correspondante.
3.4 Tri
Tri d’une relation suivant un champ par ordre croissant (ASC) ou décroissant (DESC).
Ex :
RESULTAT = TRI (GARAGE, Cpostal, Ville)
Fournit une table des Garages triée par code postal puis Ville
3.5 Les autres opérations
Toutes les opérations permettant de manipuler des données existent en langage algébrique :
- Union, Intersection, Division
- Les fonctions d’agrégats : Somme, Moyenne, Max …
3.6 Compositions des opérations
Il est possible de composer les différentes opérations afin de créer une requête. Chaque opération créant une table intermédiaire, cette table sera prise en compte pour l’opération suivante :
Ex :
TABLE1 = JOINT (VEHICULE , PLAQUE, Code = CodeV)
TABLE2 = PROJ (TABLE1, Nom, Prenom, Date, Type, M arque, Immat)
RESULTAT = TRI (TABLE2,Date)
Fournit la liste triée par date des Immatriculations …
4 Le langage SQL
4.1 Présentation
Le langage algébrique est un pseudo-langage qui permet de formuler des requêtes sur une Base de Données, mais ce pseudo-langage n’est pas un langage compréhensible par l’ordinateur. Le SQL (Sructured Query Language) est un langage informatique compris par la majorité des bases de données. Grâce à ce langage, on pourra comme en algèbre relationnelle interroger une BD (formuler des requêtes) mais aussi créer, modifier ou supprimer des données. On pourra même gérer la sécurité de la BD.
Le SQL est donc à la fois :
- Un langage d’interrogation de données (LID)
- Un langage de manipulation de données (LMD)
- Un langage de définition de données (LDD)
- Un langage de contrôle des données (LCD)
Ce langage est très répandu dans les SGBD et est pratiquement universel en matière de langage de SGBD. Il est donc très important de le connaître.
Ce langage peut être utilisé de façon interactive, dans un environnement qui interprète chaque commande SQL après sa saisie ou bien incorporé à un programme pour traiter les accès à la base de données.
Les commandes et la syntaxe du langage sont en anglais
Nous verrons cette année le LID, le LDD et le LMD. Le LCD sera vu en 2ème année.
Certains langages comme Access proposent des assistants permettant d’effectuer des requêtes. Néanmoins, ces assistants génèrent des requêtes en langage SQL. De plus, certaines requêtes complexes ne peuvent être réalisées à l’ de d’assistants.
4.2 Historique
Développé initialement dans les années 70, SQL n’a été normalisé dans sa première version qu’en 1986. Cette première norme, trop restrictive a été peu suivi et chaque SGBD a développé son propre langage, ce qui rendait difficile le portage d’une application d’une base à une autre. La véritable révolution a eu lieu par l’adoption de la norme SQL2 en 1992. Les principales phases de SQL sont les suivantes :
SQL 1 ou SQL SQL86 - SQL89 représente la référence de base. Cette version développée au départ par IBM présentait :
- Des requêtes compilées puis exécutées depuis un programme d’application.
- Des types de données simples (entiers, réels, chaînes de caractères de taille fixe)
- Des opérations ensemblistes restreintes (UNION).
SQL 2 ou SQL92 est le standard actuel. Il présente comme caractéristiques :
- Des requêtes dynamiques: exécution différée ou immédiate
- Des types de données plus riches (intervalles, dates, chaînes de caractères de taille variable)
- Différents types de jointures:
- Des opérations ensemblistes plus nombreuses : différence, intersection, union
- Le renommage des attributs dans la clause SELECT
SQL3 (en cours de normalisation) présente comme modifications :
- SQL devient un langage de programmation :
- Des extensions orientées-objet
- …
4.3 Les conventions
Ces conventions ne sont que des habitudes, néanmoins sont importantes afin de bien lire les requêtes :
- Les "termes" SQL s’écrivent en majuscule
- Les noms des tables s’écrivent en majuscule
- Les noms des champs : 1ére lettre en majuscule, le reste en minuscule
- Le passage à la ligne dans une requête permet de différencier les opérations
Ex :
SELECT PLAQUE.Nom, Prenom
FROM VEHICULE , GARAGE, PLAQUE
WHERE VEHICULE.M arque=GARAGE.M arque
AND VEHICULE.Code=PLAQUE.CodeV
AND Puissance>=100
AND GARAGE.Ville="Ailleurs";
est plus lisible que
SELECT PLAQUE.Nom, Prenom FROM VEHICULE , GARAGE, PLAQUE WHERE
VEHICULE.M arque=GARAGE.M arque AND VEHICULE.Code=PLAQUE.CodeV AND
Puissance>=100 AND GARAGE.Ville="Ailleurs";
4.4 Le langage d’interrogation des données LID
La structure de base d’une interrogation est formée des 3 clauses suivantes :
SELECT liste champ(s)
FROM liste table(s)
WHERE condition(s)
;
- La clause SELECT désigne la liste des champs devant figurer dans le résultat.
- La clause FROM indique le nom de la ou des table(s) ou vue(s) impliquée(s) dans l’interrogation.
- La clause WHERE correspond aux conditions de sélection des champs.
- La requête se termine par un point virgule.
- Chaque nom de champ ou de table est séparé par une virgule.
4.4.1 La clause SELECT
SELECT [ALL, DISTINCT, UNIQUE] liste champs
FROM nom table
WHERE conditions
- La liste des champs peut comporter des noms de champs, des fonctions SQL prédéfinies, des expressions arithmétiques (/,*,-,+).
- DISTINCT, UNIQUE signifie que les enregistrements en double dans le résultat sont supprimés.
- ALL, par défaut, renvoie tous les enregistrements, même doubles.
- Le symbole * à la place de la liste des champs sélectionne tous les champs.
Exemple :
SELECT Nom, Adresse FROM GARAGE ;
SELECT DISTINCT Ville FROM GARAGE ;
SELECT * FROM GARAGE ;
4.4.2 La clause WHERE
La clause WHERE permet de sélectionner des enregistrements de la table selon des critères bien précis.
Dans cette clause, on peut utiliser des prédicats :
- Le prédicat de comparaison : =, <, >, <>, <=, >=
- Le prédicat(NOT) BETWEEN :
SELECT Nom, Prenom
FROM PLAQUE
WHERE Date BETWEEN #01/01/2004# AND #31/12/2004#;
Liste des plaques obtenues en 2004
Attention, la syntaxe ci-dessus est propre à ACCESS.
- Le prédicat(NOT) IN :
SELECT Type
FROM VEHICULE
WHERE Puissance IN (60, 80, 100);
Les Types de Véhicules dont la puissance est 60 80 et 100 Cv
- Le prédicat(NOT) LIKE :
SELECT Nom, Prenom
FROM PLAQUE
WHERE Cpostal LIKE "5%";
Nom et Prenom des propriétaires de voiture dont le code postal commence par 5
Remarque : % remplace n’importe quel caractère, _ un caractère particulier.
Attention, sous Access, % => * et _ => ?
- Le prédicat(NOT) NULL :
SELECT Nom, Prenom
FROM PLAQUE
WHERE Cpostal IS NOT NULL;
Vérification si le code postal est nul
- Le prédicat composé qui mélange tous les prédicats ci-dessus dans une même requête.
SELECT Type
FROM VEHICULE
WHERE Puissance IN (60, 80, 100)
AND M arque <> "Renault";
4.4.3 La notation pointée
Cette notation permet de préciser le nom de la table sur laquelle portent les champs de la requête, et ce surtout en cas de requête sur plusieurs tables quand les champs sont identiques.
Exemple :
SELECT VEHICULE.M arque, Nom FROM VEHICULE, GARAGE ….
4.4.4 La jointure
Pour réaliser l’interrogation, on a besoin de champs figurant dans plusieurs tables. Il faut donc fusionner les tables soit en utilisant le produit cartésien, soit la jointure.
Le produit cartésien :
SELECT Type, Nom FROM VEHICULE, GARAGE ;
Cette requête va associer chaque Type de VEHICULE au Nom du GARAGE :
La jointure :
Le principe de la jointure est de créer un lien entre tables ayant au moins un champ en
commun. Les conditions de jointure s’expriment dans la clause Where.
- L’équi-jointure associe un enregistrement de la table T1 à un de la table T2, si on vérifie l’égalité de valeur entre les champs communs aux deux tables.
SELECT Type, VEHICULE.Marque, Nom, Adresse
FROM VEHICULE, GARAGE
WHERE VEHICULE.M arque=GARAGE.Marque ;
- La théta-jointure est une jointure dont la condition est une comparaison entre deux colonnes appartenant à deux tables différentes qui utilise un autre opérateur que l’égalité
Ex :
SELECT Nom
FROM GARAGE, VEHICULE
WHERE GARAGE.Marque<>VEHICULE.M arque
AND Type="Espace";
Les garages commercialisant des véhicules de marque autre que celle du véhicule de type ”espace’
- La jointure de façon générale
o Dans la clause WHERE on peut trouver une ou plusieurs jointures et un ou plusieurs prédicats de sélection.
Ex :
SELECT Nom, Adresse
FROM VEHICULE , GARAGE
WHERE VEHICULE.M arque=GARAGE.M arque
AND Ville="Ailleurs"
AND Type="Espace" ;
Cette requête donne le nom et l’adresse du garage traitant les véhicules de type Espace et exerçant à "Ailleurs"
o Une interrogation peut nécessiter plus de deux tables. Dans ce cas il faut que chaque relation soit identifiée dans la jointure.
Ex :
SELECT PLAQUE.Nom, Prenom
FROM VEHICULE , GARAGE, PLAQUE
WHERE VEHICULE.M arque=GARAGE.M arque
AND VEHICULE.Code=PLAQUE.CodeV
AND Puissance>=100
AND GARAGE.Ville="Ailleurs";
On recherche tous les propriétaires de véhicules > ou égal à 100 Cv, achetés dans un garage
d’ailleurs.
o La jointure entre 2 tables peut mettre en jeu plus d’un attribut commun (clé étrangère double, triple…)
SELECT …….
FROM t1, t2
WHERE t1.champ1=t2.champ1
AND t1.champ2=t2.champ2
AND ………….
- L’auto-jointure
La jointure d’une table avec elle-même est nécessaire lorsqu’une interrogation a besoin de travailler sur plusieurs occurrences de la même table.
Le problème est que l’on travaille sur la même table et donc on aura à utiliser les même noms de champs. Il faut donc une méthode pour différencier les différents champs. La solution est de nommer les tables de façon différente. Ce nommage n’existe que pendant la requête.
Ex : Quels garages commercialisent la même marque que le garage ”dupont’ ?
SELECT G2.Nom, G2.Adresse
FROM GARAGE G1, GARAGE G2
WHERE G1.M arque=G2.M arque
AND G1.Nom="Dupont" ;
L’inconvénient de la requête ci-dessus est qu’elle li e également le garage Dupont qui n’est pas demandé. Il faut donc exclure le garage Dupond :
SELECT G2.Nom, G2.Adresse
FROM GARAGE G1, GARAGE G2
WHERE G1.M arque=G2.M arque
AND G1.Nom="Dupont"
AND G2.Nom <> "Dupont" ;
4.4.5 Les Sous interrogations ou Select imbriqués
Une sous interrogation est une commande SELECT qui est située à l’intérieur de la clause WHERE d’un autre SELECT. Elle peut prendre l’une des formes suivantes :
WHERE [expr] [opérateur] {ALL|ANY} (commande SELECT)
On compare une expression au résultat retourné par la commande SELECT. Ce résultat devant être du même type que celui de l’expression de la clause WHERE.
ALL : la condition de comparaison est vérifiée pour toutes les valeurs retournées par le SELECT
ANY : la condition de comparaison est vérifiée pour au moins une des valeurs retournées par le SELECT
Les opérateurs utilisables sont les opérateurs arithmétiques vus en début de cours.
Ex :
SELECT nom, prenom
FROM VEHICULE V, PLAQUE P
WHERE V.Code=P.CodeV
AND Puissance > ALL
(SELECT Puissance FROM VEHICULE WHERE M arque="Renault") ;
Liste des personnes possédant un véhicule dont la puissance est supérieure à celle de tous les véhicules Renault.
WHERE [expr] (NOT) IN (commande SELECT)
Dans ce cas, le IN est équivalent à ANY, c’est-à-dire que la condition est vraie pour au moins une des valeurs retournées par le SELECT.
Ex :
SELECT Nom, prenom
FROM PLAQUE , VEHICULE
WHERE Code = CodeV
AND Type IN
(SELECT Type FROM VEHICULE WHERE Marque="renault ;
Liste des personnes ayant au moins un véhicule de marque ”Renault’
On aurait pu écrire …………..AND type = ANY (SELECT…..
WHERE (NOT) EXISTS (commande SELECT)
Le prédicat WHERE est vrai, si la sous interrogation retourne au moins une ligne.
Ex :
SELECT Code, Type
FROM VEHICULE
WHERE NOT EXISTS
(SELECT * FROM PLAQUE WHERE CodeV = Code );
La requête renvoit la liste des véhicules qui ne sont pas immatriculés
WHERE (NOT) UNIQUE (commande SELECT)
Le prédicat WHERE est vrai, si la sous interrogation retourne une ligne et une seule.
REM non implanté sous Access
4.4.6 Les opérateurs UNION et INTERSECT
L’opérateur UNION est le mot-clé placé entre deux commandes SELECT pour réaliser l’union ensembliste de deux tables.
Ex :
SELECT Type, Marque
FROM VEHICULE V
WHERE Puissance >100
UNION
SELECT Type, Marque
FROM VEHICULE V
WHERE Puissance <50;
Liste des voitures de plus de 100 Cv et de moins de 50 Cv
Important : pour réaliser l’union, les champs sélectionnés dans les 2 requêtes doivent être compatibles.
Si les tables unies sont des sous-ensembles de la même table, l’opérateur OR placé entre les deux conditions était identique.
SELECT Type, Marque
FROM VEHICULE V
WHERE Puissance >100
OR Puissance <50;
Le principe est identique pour l’intersection.
4.4.7 Les fonctions d’agrégation:
Les fonctions d’agrégation retournent une valeur obtenue par l’application d’une fonction au groupe de valeurs sélectionné par la clause WHERE d’une commande SELECT.
Ex :
SELECT AVG(puissance)
FROM VEHICULE
WHERE Marque="Renault";
Retourne la moyenne de la puissance des véhicules de marque ”Renault’
SELECT MAX(puissance) …
Retourne la puissance maximum …
Fonctions d’agrégation :
Rem : Distinct dans la fonction d’agrégat ne fonctionne pas sous Access
4.4.8 Les clauses GROUP BY ET HAVING:
On utilise la clause GROUP BY pour produire une ligne résultat pour chaque groupe d’enregistrements issu d’une ou plusieurs tables.
Ex :
SELECT Marque, count(*), AVG(Puissance)
FROM VEHICULE
GROUP BY Marque ;
Fournit pour chaque marque le nombre de types de véhicules et la moyenne de leur puissance
La clause HAVING permet de définir une condition devant être vérifiée par le groupe.
Ex :
SELECT Marque, count(*), M AX(Puissance)
FROM VEHICULE
GROUP BY Marque
HAVING count(*) > 2 ;
Fournit pour chaque marque commercialisant plus de 2 types de véhicules la puissance maxi.
4.4.9 La clause ORDER BY :
On l’utilise pour trier les résultats des interrogations sur un ou plusieurs champs figurant dans la clause SELECT.
ORDER BY champ [ASC|DESC]
Ex :
SELECT Marque, Type, Puissance
FROM VEHICULE
ORDER BY Puissance DESC , Marque
Liste des véhicules triés par puissance (décroissante) puis par marque.
Il est possible également de désigner les champs de l’ORDER BY par leur ordre dans le select :
SELECT Marque, Type, Puissance
FROM VEHICULE
ORDER BY 3 DESC, 2
4.4.10 Les pseudonymes ou alias
Ils permettent de renommer des champs ou des tables dans une commande SELECT. Ceci est intéressant dans les cas suivants :
- Remplacer un nom de champ peu significatif.
- Abréger un nom de table ou de champ.
- Distinguer deux noms de champ ou de tables identiques (vu avec l’auto-jointure)..
SELECT Marque, count(*) AS Quantite, AVG(Puissance) AS Moyenne
FROM VEHICULE V
GROUP BY Marque ;
Dans cette requête, la table VEHICULE a comme Alias V. Pour les tables, le AS est facultatif.
4.4.11 Les fonctions
On peut, dans la clause SELECT appliquer des fonctions aux champs, comme par exemple des fonctions de manipulation de texte.
Ex :
SELECT UPPER(Nom), LOWER(Prenom)
FROM PLAQUE
ORDER BY 1 ASC ;
Retourne le nom en majuscule et le prénom en minuscule des propriétaires de véhicules.
REM : Sous Access, les mots clés sont UCASE et LCASE.
Il existe des fonctions numériques permettant notamment de calculer les cosinus, sinus, tangente, valeur absolue, racine carrée….
Les fonctions sur les dates :
Year(date) donne l’année
Month (date) donne le mois (1 => 12)
Day (date) donne le jour (1 => 31)
4.4.12 Les champs calculés
On peut dans la clause SELECT, effectuer des calculs entre les champs d’une ou plusieurs tables.
Ex :
SELECT Type, Puissance/10 AS DIVISE
FROM VEHICULE;
Calcule la puissance divisée par dix et l’affiche dans un champ DIVISE
Il est possible de la même façon de calculer un prix TTC, un montant de TVA …
De la même manière, on peut concaténer des champs dans un seul :
SELECT Nom || ‘ et ‘ ||Prenom AS personne
FROM PLAQUE
Les champs Nom et Prénom seront concaténés avec la chaîne ‘ et ‘ entre les deux.
REM : Sous Access, le caractère de concaténation est &
De même sous Access, on utilise la double cote " (simple cote sur les autres SGBD) pour les chaînes de caractères.
5 Exercices
1. Liste (immat, code, type) des voitures Renault immatriculées en 2004
2. Liste des clients (nom, prenom) résidant dans la même ville que les garagistes (donnez le nom des garagistes)
3. liste (type marque puissance) des véhicules dont la puissance est supérieur ou égal à la moyenne de la puissance des véhicules
4. Liste des véhicules (Type) dont le type commence par une lettre
5. Liste des clients (nom, prenom) qui habitent dans une rue
6. Nombre de véhicules (marque, quantité) par marque immatriculé
7. Liste des véhicules (type marque puissance) trié par puissance décroissante et par marque (ordre alphabétique)
8. Liste des véhicules (Code, type) ayant été achetés le deuxième semestre de 2004
9. Quantité de véhicules (M arque, quantité) par marque trié par quantité croissante
10. Listez les clients (Nom, prénom, type de voiture) qui sont dans la même Ville que Dupond Louis
11. Donnez la puissance moyenne par marque
12. Donnez la liste des garages (Nom, Adresse, Marque) qui n’ont aucune voiture immatriculée
Bonsoir, puis-je avoir la correction de l'exercice de fin du document ?
RépondreSupprimerBonsoir, puis-je avoir la correction des questions de la partie 5 Exercices de la fin de ce document ?
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