Corrigés Exercices Routage et configuration Station ou Routeur Sous Windows et Linux
- Correction des exercices.
Corrigé de l’exercice 1 (ifconfig sur Linux)
1. C’est : ifconfig -a. Cela permet notamment d’afficher les informations sur les interfaces non actives (DOWN). Sans l’option -a, on n’obtient que les interfaces actives (UP). Cela rend :
[cpb@allegro ~]$ /sbin/ifconfig –a
· allegro dispose donc des 4 interfaces eth0, eth1, eth2 et lo, où :
• eth0 est l’interface d’accès au réseau Ethernet ;
• eth1 et eth2 sont des interfaces Ethernet désactivées
• lo est l’interface loopback
2. En regardant la configuration de l’interface eth0 de allegro, on voit que c’est 00:15:17:70:0c:fe
3. C’est 139.124.187.4
4. Toujours en regardant cette configuration, on voit que le MTU du réseau Ethernet (carte eth0) est 1500
5. ifconfig eth1 netmask 255.255.0.0 broadcast 192.168.255.255 up 192.168.10.20
· on peut quand même s’émouvoir de l’étrangeté d’utiliser une masque de classe B pour une adresse de classe C. . .
6. ifconfig eth0 hw ether 00:0F:1B:13:34:9A
NB : Cette modification n’est pas permanente et l’adresse d’"usine" sera de nouveau utilisée après un redémarrage. On peut s’interroger sur les motivations de cette modification. . .
Sur Windows, cette manipulation est aussi possible en modifiant les
propriétés de la carte, ce qui peut se faire par la base de registres.
Corrigé de l’exercice 2 (ipconfig sur Windows)
1. Un simple ipconfig permet d’obtenir l’adresse IP (139.124.187.x)
2. Toujours avec ipconfig on voit le masque de sous-réseau (255.255.255.0)
3. Cette fois, il faut utiliser ipconfig /all pour faire afficher aussi l’adresse physique (6 octets hexadécimaux séparés par un tiret).
NB : On remarque que ipconfig donne beaucoup plus de renseignements que ifconfig et qu’elle a d’autres fonctions.
Corrigé de l’exercice 3 (route sur Linux)
1. En tapant route on obtient la table suivante :
Table de routage IP du noyau
Elle est plus lisible en utilisant l’option -n et en tapant route -n :
Table de routage IP du noyau
Pour certaines distributions, la route vers l’interface loopback est aussi écrite. On aurait alors une ligne supplémentaire :
127.0.0.0 0.0.0.0 255.0.0.0 U 0 0 0 lo
· Détail des routes renvoyées :
• la première destination est le réseau du département informatique. C’est un réseau de classe B subnetté. Son masque est 255.255.255.0. Pour information, l’adresse 139.124.5.0 correspond à un réseau situé à Luminy (Marseille).
• la dernière est la destination default (soit 0.0.0.0). Son masque est 0.0.0.0 car n’importe quelle adresse doit correspondre à la destination par défaut. On voit qu’on n’utilise qu’un seul routeur d’adresse 139.124.187.1.
• pour la route vers l’interface loopback. Elle a été automatiquement rajoutée lors de la configuration de l’interface lo. Sa destination est 127.0.0.0 et son masque est 255.0.0.0 car toutes les adresses commençant par 127 sont des adresses locales.
On note que la dernière colonne indique quelle interface il faut utiliser selon la destination.
2. route add -net 138.125.0.0 netmask 255.255.0.0 gw 139.124.187.250 dev eth0
NB : Si le masque est normal, ce n’est pas la peine de le spécifier. On aurait pu écrire : route add -net 138.125.0.0 gw 139.124.187.250 dev eth0
3. route add -net 194.199.220.128 netmask 255.255.255.192 gw 139.124.187.251 dev eth0
4. route del -net 194.199.220.128
5. route add -net 127.0.0.0 netmask 255.0.0.0 gw 0.0.0.0 dev lo
Corrigé de l’exercice 4 (route sur Windows)
1. Sur l’invite de commandes MS-DOS, il faut taper : route print.
Note : On remarque qu’au lieu de l’adresse 0.0.0.0 comme passerelle pour les destinations directement accessibles, Windows affiche plutôt l’adresse IP de la machine sur le réseau concerné.
D’autre part, Windows affiche aussi une route pour les adresses de classe D (destination 224.0.0.0 avec comme masque 240.0.0.0), ce que ne fait pas Linux.
2. Il faut d’abord déterminer le numéro de l’interface correspondant à la carte réseau. Ce numéro obtenu avec route print où les premières lignes listent les interfaces : la première (0x1 en hexadécimal) correpond à l’interface loopback, la seconde (0x2 sur certains postes et 0x100003 (si si ! ! !) sur d’autres) devrait correspondre à la carte réseau. On peut écrire le numéro d’interface en hexadécimal (en laissant le 0x) ou en décimal. Ainsi, cela donne :
route ADD 129.150.0.0 MASK 255.255.0.0 139.124.187.252 IF 0x2
ou route ADD 129.150.0.0 MASK 255.255.0.0 139.124.187.252 IF 0x100003
NB : le masque étant normal, il n’est normalement pas nécessaire de l’indiquer
3. route CHANGE 129.150.0.0 MASK 255.255.0.0 139.124.187.253
NB : en principe, on n’a encore moins besoin ici de préciser le masque
4. route DELETE 129.150.0.0
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