Exercice MCT Merise avec Correction TP Corrigé Modèle Conceptuel des Traitements

Exercice Modèle Conceptuel des Traitements - MCT -
  
Déterminer les messages résultats de l'opération organisée "punir infraction" qui fait intervenir les deux postes de travail précédents à partir du texte suivant :


Les infractions aux règles de la bande étaient sévèrement punies. La lâcheté‚ la désobéissance, la trahison des secrets de la bande n'étaient pas seulement traitées comme des forfaitures, mais aussi comme des affronts à la réputation et à l'honneur de l'organisation elle-même. Certains délits étaient particulièrement graves, notamment le viol et les petits vols. Hors la mort, la peine la plus lourde était l'expulsion. Une fois l'offenseur chassé‚ l'oyabun informait les autres bandes de sa disgrâce. Dès lors, l'exclu ne trouvait plus à s'employer nulle part. La tradition persiste encore.
   
Dans le cas d'expulsion, la bande envoie  par le courrier régulier une série de cartes postales - en clair - à tous ses correspondants de la pègre. Ces cartes comportent un avis formel d'expulsion et demandent aux autres gangs de s'abstenir de toute relation avec l'exclu.
   
En cas de faute sérieuse, qui n'entraînait cependant ni la mort ni l'expulsion, les bakuto avaient recours à la coutume du  yubitsume qui consistait à amputer cérémonieusement la phalange supérieure du petit doigt du coupable. Cette pratique d'ablation était assez répandue. Dans les  derniers rangs de la société Tokugawa, d'autres que les bakuto y avaient recours, comme les prostituées du célèbre quartier de Yoshiwara à Tokyo, qui en faisaient une marque de dévotion à leurs maquereaux. Initialement, la mutilation du doigt avait  pour but d'affaiblir la main, ce qui empêchait le joueur d'empoigner son sabre avec toute sa force. Imposées ou volontaires, de telles pratiques inféodaient le kobun errant plus étroitement encore à son patron. 
          
Lorsque la mutilation est faite dans une intention de pénitence, la phalange amputée est enveloppée dans un tissu de prix et solennellement remise à l'oyabun. En général, l'oyabun l'accepte car ce geste jouit d'un grand prestige. Dans les cas de récidive, on peut encore pratiquer une seconde amputation de la deuxième phalange
du même doigt ou de la première d'un doigt différent. Le yubitsume précède souvent l'expulsion, punition permanente infligée par le gang. 
  
Cette pratique s'étendit des bakuto aux  tekiya et à d'autres organisations criminelles et, selon les autorités japonaises, s'est banalisée depuis les temps féodaux. D'après les enquêteurs officiels, en 1971, 42 % des bakuto présentaient cette mutilation et 10 % d'entre eux l'avaient accomplie au moins deux fois.
  
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Correction
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Corrigé exercice : MCT infraction
        
Un partenaire est le reste de la "pègre", les autres clans.
L'opération est "punir infraction", décision de l'oyabun.
       
Les messages résultats de l'opération sont :
        
  • Demande de seppuku si la mise à mort est décidée ;
  • demande de petit doigt si telle est la décision ;
  • demande de non-réapparition au kobun  et la demande de non-acceptation aux autres clans de la pègre dans le cas d'expulsion.
 
                         

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